Dans le cadre du projet de recherche Européen ICOS-Cities, le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et ses partenaires cherchent à étendre le réseau de mesure du CO2 dans Paris et sa proche banlieue en installant de nouveaux capteurs sur les toits de hauts bâtiments.

Chaque capteur mesure la concentration en CO2 en temps réel qui sera ensuite utilisée dans un modèle d’inversion afin de déterminer les émissions de CO2 à l’échelle d’un arrondissement.

Le projet PAUL est soutenu par le plan de financement vert (Green Deal) européen avec pour objectif de développer des réseaux de mesures permettant d'observer et de vérifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans trois villes Européennes : Paris, Zurich et Munich. Il est multidisciplinaire puisqu’il combine et compare différentes méthodes de mesures du CO2, de la qualité de l’air, et plusieurs traceurs atmosphériques tels que le radiocarbone. Ces données seront interprétées par plusieurs systèmes de modélisation atmosphérique, et serviront de base aux décideurs publics pour la mise en place et le suivi des Plans Climat de la ville et de la région (PCAET). Les villes et leur périphérie regroupent sur leurs territoires les principales zones d'émission de gaz à effet de serre d'origine anthropique (70% à l’échelle planétaire), et jouent donc un rôle majeur au niveau national pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2.

Enviroearth est chargé d’installer ces capteurs sur des toits de Paris et Grand Paris.

Pour mener à bien une installation, les opérations suivantes sont effectuées :

- Visites techniques préliminaires de site afin de définir dans chaque cas les spécificités du lieu

- Organisation de l’installation

- Provisions de matériel

- Installations sur les différents sites

Pour mener à bien les diverses opérations, Enviroearth est le coordinateur entre les différents acteurs du projet.

Nous vous invitons à lire l’article paru sur le site Les Echos